Previous month:
mars 2014
Next month:
mai 2014

Contre la complexité du monde, repenser nos priorités !

 Si les parallèles entre 1914 et 2014 sont tentants  en cette année mémorielle, le contexte est, bien entendu, profondément différent.  On fête – si ce mot a ici un sens – le début d’une tragédie, cette terrible première guerre mondiale dont l’absurdité suicidaire n’en finit pas de surprendre, et les soixante-dix ans du débarquement qui allait accélérer fin d’une autre tragédie, la seconde guerre mondiale qui a ravagé la planète pour longtemps. Ces conflits, en fait, n’en font qu’un, une longue séquence de violences au nom du nationalisme et de l’idéologie qui commencent dans l’embrasement de l’été 14 et s’achèvent dans les soubresauts de la décolonisation.  On peut même dire que le communisme, comme le nazisme,  étant les produits de la première guerre mondiale, et sa consolidation ayant été amplifiée par la seconde, c’est bien en 1989 avec le chute du mur de Berlin que  s'achève cette longue séquence. C’est  donc  une  période de 75 ans  de guerre et de tensions  qui a été alimentée par la folie des Européens. Si la « construction » européenne, processus aléatoire, chaotique et par nature  inachevé, a bien servi à quelque chose, c’est d’avoir construit  en Europe, à partir de ces ruines,  un espace de paix prospère. Rien ne permet de penser que cela peut durer…

Le résultat de ces deux conflits est hélas sans appel : ils ont cassé l’idée de progrès et scellé l’irrémédiable déclin de l’Europe.  Or, malgré ses échecs et ses excès, l’Europe a toujours donné du sens à l’aventure humaine. Sa culture humaniste et universaliste ont aidé à construire un monde habité par l’idée de paix et de développement harmonieux. Si ce phare devient palot, le reste du monde en subira les conséquences.

Si la croyance dans le progrès avait cimenté l’opinion publique de la fin du XIXe siècle, c’est  l’angoisse du futur qui paralyse les « vieux pays » en ce début de XXIe siècle. On solde ainsi le XXe siècle, ses conflits, ses idéologies, ses succès aussi dont les trente glorieuses et l’état solidaire ne sont plus que des souvenirs enjolivés. Mais on est incapables d’inventer l’avenir. Les mythes refondateurs, comme l’Europe, sont sérieusement ébréchés et les élections européennes de mai risquent de confirmer que les opinions n’ont plus guère de foi en ce concept fourre-tout.

Mais si l’Europe n’a plus de confiance en son avenir – l’échec de l’agenda de Lisbonne en étant le pathétique symbole - qu’en est-il des pays en croissance ? Les Etats qui souhaitent mener le bal du XXIe siècle ne sont guère en meilleure santé, drogués par la corruption, incapables d’inventer de nouveaux mécanismes qui ne singent pas les modes et dogmes de la pensée occidentale triomphante dans sa quête d’enrichissement individuel au détriment de la solidarité et du long terme de la planète. On peut se réjouir à court terme pour l’industrie automobile que la Chine représente désormais le premier marché automobile de la planète avec plus de 21 millions de voitures vendues, on ne peut que frémir de l’impact à moyen terme de cette invasion dans un pays qui connaît une pollution sans précèdent aux conséquences sanitaires et politiques incalculables.

Les vieux pays sont ceux qui menaient le monde à l’orée du XXe siècle : Europe occidentale, Russie, Etats-Unis. Ils ont été rejoints par la Japon, naguère modèle de modernité, aujourd’hui encalminé depuis plus de vingt années par l’absence de perspective économique sinon un vieillissement insulaire fatal. Les Etats-Unis ont perdu toute vision du monde, et donc tout leadership, aveuglés par leur paranoïa anti-terroriste qui leur permet de conduire, avec l’arme du renseignement et son bras séculier, les drones, une guerre permanente, non dite, en dehors de toutes les règles.

Le bilan est sombre. On constate d’un côté l’affaiblissement culturel, scientifique et économique de l’occident, de l’autre une croissance sans but qui apporte un bien-être fragile et tellement dissymétrique qu’il en compromet les bases sociales et politiques. L’incapacité collective à définir une stratégie mondiale de  protection  des ressources naturelles n’en est que la conséquence, certainement tragique pour l’humanité.

Aussi pour satisfaire la demande de sens qui émane des jeunes générations, mais aussi pour répondre à l’angoisse de la majorité de la population qui pense que le futur sera plus sombre que le passé, il faudrait déployer beaucoup de pédagogie et d’enthousiasme pour faire naître la confiance en un futur indéterminé.

Trois idées sont de nature à dissiper ce brouillard :

-          Réinventer la démocratie

-          Réorienter la science

-          Reconstruire le travail

Réinventer la démocratie

La démocratie en Europe, qui l’a inventée,  n’est guère florissante, et ailleurs elle est bien pâle… Ce modèle en théorie enthousiasmant souffre de la médiocrité constante des dirigeants incapables de donner du sens à leur action au-delà d’une agitation médiatique aussi vaine qu’activiste.  Or la démocratie, c’est proposer des alternatives, construire dans la durée, rendre compte de façon objective, cultiver la rigueur et la probité, en commençant par la première étape, la probité matérielle… La démocratie, au service de la République, c’est à dire du bien commun, ce n’est pas fabriquer de l’illusion, mais pratiquer la lucidité, s’en tenir aux faits sans inventer avec les « conseillers en communication » dont on voit l’influence délétère un récit mythique et pathétiquement inconsistant, proposer un chemin souvent aride sans tirer des chèques sur un futur semé de cygnes noirs.

Nous avons besoin de démocratie pour, simplement, vivre ensemble. Et pour ça il faut de l’ordre et de l’équité. De la lucidité et de l’espoir. De la tolérance et de la fermeté.

Le régime représentatif ne satisfait plus guère à ces conditions. Il faut le tempérer par la démocratie directe avec des référendums aux effets tangibles sur des sujets clairs. Il faut également développer une information précise sur l’action des élus, en négligeant les grands cris d’orfraie de ces démocrates qui crient au voyeurisme quand on leur demande d’apporter la preuve que leur mandat ne les a pas enrichis illicitement. Coûts réels des projets, connaissance des rémunérations, analyse a posteriori de l’impact des décisions sont autant de données qui doivent être largement partagées pour être soumises à l’analyse des citoyens. Le web peut être cet outil de partage indispensable.  Il faut aussi que le parlement soit plus un organe d’investigation et de contrôle de l’exécutif qu’une machine à produire du texte législatif  sans consistance car mal construit et inapplicable. Référendums et open data sont deux contrepoisons efficaces à toutes les tentations de dérive. Ultimement, il faudra bien apprendre à dissoudre la classe politique pour ne prêter provisoirement l’exercice du pouvoir qu’à de citoyens intègres et peu soucieux de « faire carrière ». Utopique ?? Non, transparence, honnêteté et sanctions réelles doivent cimenter ce nouveau pacte social. Le risque à ne pas faire cette révolution est bien de laisser aux groupes animés par la rancoeur, la peur de l’autre, le plaisir d’occuper le devant de la scène avec leurs projets inconsistants mais attractifs dans leur simplification rassurante.

Réorienter la science

La science a déçu. Non pas l’idée de science, mais son application opérationnelle dans des disciplines qui touchent la vie au quotidien, le quotidien de la vie : santé, énergie, alimentation. Il n’y a pas de journée où on ne découvre les effets négatifs sur la santé et l’environnement de tel ou tel molécule. Les excellents documentaires de la 5 ou d’Arte, les articles  de Science &Vie, sont une longue série de catalogues déprimants de l’effet imprévu à long terme de découvertes primitivement miraculeuses…  L’évaluation scientifique doit être entourée de toutes les garanties de rigueur et d’objectivité en évitant que le financement des recherches scientifiques « indépendantes » ne se fasse par les heureux bénéficiaires  de ces découvertes.  Or la course aux financements conduit au compromis, et le compromis aux compromissions… Les exemples sont nombreux dans le monde médical, dans celui de l’agro-alimentaire. Les lobbies, puissants et efficaces,  auxquels une grande liberté est offerte arpentant les couloirs des Assemblées, et ont pignon sur rue au Parlement européen. Leur action publique vaut certainement mieux que les pressions clandestines, mais on doit clairement savoir qui ils rencontrent… les personnalités du monde de la médecine n’hésitent pas à confondre leur intérêt personnel et celui de leurs commanditaires. Les lobbyistes  ont réussi à persuader les Parlement européen que l’étiquetage informatif très clair qui a été adopté en Grande-Bretagne n’avait pas de sens…  en Europe continentale.

Reconstruire le travail

Le chômage mine la jeunesse, déprime les seniors, délite les banlieues, relègue les femmes dans des rôles domestiques non valorisés. Ce poison violent remet en cause la dignité humaine et détruit le sens de l’effort pour participer à la  construction de monde. Le chômage détruit l’image que les hommes ont d’eux-mêmes et comme le chantait Félix Leclerc «l ‘infaillible façon de tuer un homme,  c’est de le payer pour être chômeur ». Les dégâts d’un assistanat permanent sont considérables sur la santé, l’éducation, la cohérence du tissu social. Or le chômage ne cesse de progresser en Europe et dans le monde. Ce résultat heureux du progrès technique qui devrait réduire la pénibilité du travail se mue à court terme en fléau faute de capacité rapide d’adaptation.

Le coût social du non-travail est en fait  le principal facteur de non-compétitivité. Laisser en dehors des entreprises des millions d’actifs formés est un gaspillage considérable de talents et de propositions d’activités. Le travail n’est  pas un stock fini, qu’on se partage, mais un flux qui se recompose de façon dynamique. Plus il y a d’acteurs, plus il y a d’idées qui germent et réussissent. Il faut donc abattre toutes les barrières à l’entrée à l’activité en renforçant, avec un code du travail simplifié, l’efficacité des sanctions. Alors que les règles du jeu changent sous la poussée des techniques de communication et face à la transformation culturelle, il ne faut pas interdire a priori en matière de durée du travail, d’activité dominicale ou nocturne, de travail à la maison. Il faut en revanche punir sans pitié les exploiteurs et les escrocs.

Aussi mettre de façon volontariste les gens au travail non seulement leur redonne un revenu lié à une activité utile, mais fabrique de la confiance et donc induit une spirale vertueuse qui agit sur tous les paramètres de la vie sociale et économique. Seulement ce droit au travail est aujourd’hui nié au nom de la rentabilité immédiate.

 

Ceci représente un vaste chantier collectif. Car n'attendons d'aucun homme providentiel qu'il se risque à sortir des sentires battus pour lancer de tels changements qui sortent du cadre des "réformes". C'est aux citoyens de s'organiser pour réagir et créer un nouveau sens au bien commun. Et c'est par l'échange sur le web que se tissent les idées, les relations et se préparent les transformations.


Alstom... et autres renoncements !

La crise avait figé les mouvements stratégiques des entreprises. Mais après six ans d’attentisme, une nouvelle vague de rapprochements se dessine pour intégrer la nouvelle donne économique mondiale dans les structures industrielles.  Les facteurs économiques sont bien connus dans une économie mondiale dont plus de la moitié des consommateurs se situe désormais dans la zone Pacifique où émerge inexorablement la future première puissance économique mondiale, la Chine.

Tgv

La déformation de l’économie mondiale pousse les entreprises à s’organiser pour aborder dans les meilleures conditions les marchés considérables de ces nouveaux pays avides de biens d'équipement comme de produits de consommation avant que leurs entreprises ne deviennent de redoutables compétiteurs. C’est  vrai dans les métiers de base, comme le ciment qui motive le rapprochement de Lafarge et du suisse Holcim. C’est bien sûr vrai dans le domaine de l’énergie et du transport où un champion mondial résultant du rapprochement General Electric et Alstom trouverait  toute sa légitimité économique puisqu ‘il a été impossible de construire un « Airbus » européen du ferroviaire et du transport avec Siemens. La révolution numérique qui bouscule les lois de la publicité impose également aux acteurs de ce métier de se regrouper pour résister à la puissance des acteurs du web et c’est pourquoi Publicis et Omnicom ont décidé de se marier en 2013 pour s’installer… aux Pays-Bas.

Les projets, encore inconnus, d’un rapprochement entre Alstom et General Electric viennet ajouter une nouvelle menace à la vision d’une France industrielle capable de concevoir et réaliser tous les composants d’une économie moderne, ce qu'elel a réussi de façon assez remarquable jusqu'alors. Alstom a cet égard maîtrise les éléments indispensables à la construction des systèmes de transport collectif grâce à son offre de matériel roulant,  TGV, métros et tramways, mais aussi aux systèmes de signalisation les plus avancés et de gestion de trafic, comme ERTMS, qui assurent la performance de ces réseaux.  Il en est de même pour la production d’électricité où non seulement Alstom, dans sa division Alstom Power,  dispose d’une offre de turbines à gaz et systèmes d’énergie éolienne ou solaire mais aussi maitrise la gestion sophistiquée de ces réseaux avec Alstom Grid.

Il est évident que ces mouvements ne peuvent qu’inquiéter une France frileuse face à la mondialisation. Les récents épisodes ont démontré en effet que face à la logique industrielle les rodomontades des dirigeants politiques, quel que soit leur bord, n’ont guère d’effet. Les sites menacés qui ont vu défiler les leaders politiques frappant les capitalistes étrangers de leurs foudres en gardent un souvenir amer.

Arcelor-300x200
Cette situation oblige à nouveau à se réinterroger sur la réalité de la souveraineté économique dans un monde ouvert où le territoire européen, en dépit de ses atouts, échoue régulièrement à se construire comme une puissance économique à part entière. En dehors des exemples remarquables d'Arianespace et d'Airbus, la concurrence intra-européenne, chère à la Commission européenne, mine notre capacité collective de projection sur les nouveux marchés mondiaux.

Qu’est ce que la souveraineté économique ?  C’est la capacité d’un territoire à attirer des capitaux et des talents pour  faire prospérer des entreprises qui sauront, à parti de cette base territoriale féconde, construire une influence mondiale leur permettant de s’imposer dans la compétition par leurs produits et leurs services.  Dans un monde ouvert, elle n’est plus l’émanation de la volonté  des Etats et de leurs gouvernants mais résulte d’un équilibre des forces qui vont conduire les acteurs économiques à effectuer des choix  d’optimisation stratégique. Cette stratégie intègre de multiples paramètres qui vont déterminer les arbitrages dans la structuration des capitaux et dans la localisation des centres de décision, siège, centre de recherches et usines.  Choisir un territoire c’est  faire le pari que les conditions d’exercice de la gouvernance de l’entreprise  y seront les plus favorables compte tenu des multiples facteurs techniques, fiscaux, sociaux qui représentent la combinatoire des facteurs de performance d’une entreprise moderne.

Qu’est ce qu’un industriel « français » ? C’est une entreprise qui a décidé de prioriser la France comme base d’opérations internationale et d’y exercer le pouvoir de décision qui va déterminer ses choix stratégiques et opérationnels.  Il est clair que le principal facteur qui anime les industriels d’origine française à vocation mondiale est la géographie des marchés. Ils vont chercher à oprtimiser les flux logistiques pour se rapprocher des marchés en développant une image mondiale compétitive. La logique nationale n’est plus qu’un facteur parmi d’autres et rien n’oblige une entreprise à vocation mondiale de conserver une structure du capital qui privilégie des détenteurs de capitaux nationaux.

Cela fait longtemps que les capitaux des entreprises françaises de taille internationale ne sont pas français. Cela fait longtemps que les activités sont dispersées dans le monde mais la présence symbolique des dirigeants dans un siège situé en France rassure les gouvernants sur la réalité du caractère français de l’entreprise. Le fait que le PDG de Schneider Electric opère la direction du groupe à partir de Singapour n’a pas pour le moment remis en question  la francité de cette entreprise devenu de  fait multinationale, et plus précisément américano-chinoise par la polarité de ses activités. Que Renault soit une entreprise française, personne n’en disconvient alors même que 82 % de sa production se fait hors de France et que son PDG passe plus de temps dans son Gulfstream entre les Etats-Unis, la Chine, le Japon et l’Inde que dans son bureau de Boulogne.

Le véritable problème commence quand la gouvernance échappe au territoire pour intégrer la vision globale de l’entreprise et effectuer des arbitrages qui n’ont plus aucune raison de privilégier la France comme territoire.  Le lien tenu entre l’activité mondiale d’un grand groupe, forcément polycentrique, et la territoire se distend alors et les  gouvernants n’ont qu’une hantise, c’est que la pression morale qui consiste à hésiter avant de ralentir l'activité en France quand les dirigeants y opérent et se font convoquer à l'Eysée ne vole en éclat pour ne laisser la place qu’au brutal calcul économique. C’est très exactement ce quoi s’est passé quand Mittal a pris le contrôle d’Arcelor.

Or ce calcul économique met à nu la réalité de l’attractivité de la France comme territoire où l’entreprise est valorisée. Et c’est bien là que l’inquiétude est fondée. La France par l’imprévisibilité de son système fiscal, par l’instabilité chronique des réactions de ses dirigeants vis-à-vis  de l’entreprise inquiète plus qu’elle ne rassure par son instabilité émotionnelle dans ses relations avec l'entreprise ! Cette allergie structurelle aux entrepreneurs et à l'entreprise, toujours entâchés d'une sorte de péché orginel dans un pays qui a toujours adoré les foncitonnaires et les rentiers, et dont trois des plus grandes écoles sont des écoles de foncitonnaires, est devenu un handicap qui conduit les entrepreneurs du monde entier a hésiter avant d'investir dans un pays qui est placé, selon les classements, entre les 20e et 30e pays pour leur capacité d'accueil économique.

Elle a toutefois de nombreux atouts, dont une main-d’œuvre de grande qualité, des ingénieurs internationalement reconnus, un système de formation initial de qualité, un système de soins unique. Vivre en France pour des cadres internationaux est agréable et ils ne s’en privent pas. Vendre la France comme territoire d’accueil des capitaux étrangers pour y fixer les activités à plus forte valeur ajoutée ne se fait pas trop difficilement dès lors qu’on sort de l’affectivité voire de la menace. Il faut que ce pays, dans toutes ses composantes, fasse savoir qu’il aime l’entreprise et n’apparaisse pas comme une sorte de père Fouettard bougon et repoussoir.

Dès lors le jeu naturel des alliances, des fusions et acquisitions, qu’il est impossible d’arrêter, pourra jouer dans les deux sens se fera non pas au détriment des intérêts nationaux mais dans une logique de coopération équilibrée. Ne plus gémir, agir !

 

Les indicateurs de l'attractivité d'un territoire selon l'INSEE

- Les flux d'investissements directs reçus de l'étranger

- les flux d'investissements directs en pourcentage du PIB

- Les flux d'invetissements "greenfield"

- La contribution des implantations étrangères à la valeur ajoutée

- Les emplois dans la R&D des entreprises étrangères

- Le nombre d'emplois dans les centres de décision des entreprises étrangères

- Le nombre de cadres étrangers en France

- Le nombre de chercheurs et enseignants étrangers

- La proportion d'étuddiants étrangers inscrits dans l'enseignement supérieur

- La proportion d'étudiants des pays de l'OCDE inscrits dans l'enseigenement supérieur