Automobile sans conducteur, le débat...
09 octobre 2013
Lors du colloque organisé le 26 septembre 2013 sur les semi-conducteurs à Paris, le congrès European Microelectronics Summit, organisé par le SIETELESC et qui porte sur le transport intelligent et automatisé, j'ai été invité à alimenter la réflexion sur l'avenir de l'automobile sans conducteur, point sur lequel j'ai écrit plusieurs points de vue sur Atlantico. Devant un auditoire de spécialistes de l'électronique embarquée, j'ai posé la question de l'usage qui a suscité plusieurs réactions dans la presse... Le débat est ouvert sur la pertinence de ce concept.
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Are consumers ready for self-driving cars?
Keywords:self-driving cars driver automotive
The idea of self-driving cards brings about a lot of questions on both technology and safety as well as its legal implications and laws that may be made to regulate self-driving cars on the road.
Here's a little-known fact: The 1949 Geneva Convention treaty that bans torture and war crimes, but it also has section that specifically talks about road traffic). Under that section, every car must have a livedriver behind the wheel.
And yes, kids, there were cars in 1949.
Setting all these issues aside though, how do you sell a car to drivers who won't be driving anymore?
Last week when I was covering the European Microelectronics Summit (whose focus this year was automotive), several speakers apparently couldn't resist Luddite putdowns like, "How will a certain Bavarian automaker be able to sell an Ultimate Driving Machine that needs no driver?"
Jean-Pierre Corniou, deputy general manager of SIA Partners, a management consulting firm, is concerned with social factors affected by innovation. He asked a rhetorical question: "Are we really going to buy a $100,000 car, supposedly for the pleasure of driving, only to be told not to touch the steering wheel?"
During his presentation, Corniou shared the slide below, and quipped: "What do you suppose this driver is thinking with his hands on his thighs?"
We invite you to suggest what you think might be going through the driver's mind in the comment box below.
- Junko Yoshida
EE Times
Bonjour,
le supposé « plaisir de conduire », voilà une notion qui doit venir d'un sexagénaire pour le moins.
Conduire n'est pour beaucoup pas un plaisir, mais une contrainte, qui plus est exposée à la folle ivresse de l'autre qui, entravé par les contraintes sociales dans sa vie quotidienne, se lâche au volant.
Je rêve d'un monde où le volant a disparu de la voiture, où je peux lire, dormir, jouer ou échanger pendant le trajet.
Alors oui, tout dépendra du prix bien sûr, mais si c'est abordable, j'achèterais cette voiture.
P.S. tous mes amis jeunes n'ont pas de voiture, n'en veulent pas et rigolent à la vue d'un cadre satisfait au volant de "sa BM ou de son son Audi".
Rédigé par : Frank | 10 octobre 2013 à 21:21
Excellentes remarques que je partage ! le "plaisir de conduire" est un concept tout droit issu des années soixante, sentant bon les routes ouvertes et non encombrées, l'absence de contrôles en tous genres, le plaisir vénéneux de la vitesse avec plus de 20000 morts par dont des gens très illustres, Pierre Lefaucheux, patron de Renault, Albert Camus, Françoise Dorléac, soeur de Catherine Deneuve. Un monde révolu que les constructeurs continuent de chérir car ils font toujours des véhicules capables de rouler à plus de 200 km/h, lourds et donc polluants... L'automobile moderne doit s'insérer dans la ville de façon discrète et non polluante et ne servir qu'à se déplacer de façon sûre, donc largement automatisée, en dehors des agglomérations, quand il n'y a pas de moyen plus pratique et moins consommateur d'énergie.
Rédigé par : jean-Pierre Corniou | 30 octobre 2013 à 16:33