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Consumer Electronic Show 2011, le film...

J'ai réalisé lors du CES 2011 un film qui traduit l'intensité de cet événement et la diversité des produits et services montrés par les 2700 exposants. 

http://www.infohightech.com/spip.php?article28732

Merci à Bernard Neumeister, fidèle animateur de la réflexion que nous menons à plusieurs chaque année à las Vegas, d'avoir accueilli ce film sur on site InfoHighTech.

 


Entreprise numérique, naissance d'un espace Cigref

Saluons la naissance d'un nouveau site d'information et de partage à l'initiative du CIGREF, dont l'engagement en faveur de la culture numérique s'est affirmé lors de son quarantième anniversaire. Ce site dédié à l'entreprise et aux cultures numériques a pour objet de faire prendre conscience de la rupture que représente internet et le web pour toutes les entreprises, productrices de biens et de services, dont les processus et les relations avec les clients comme les fournisseurs sont totalement revisités par l'ampleur de la révolution numérique.

Il est essentiel de considérer désormais que les DSI peuvent, et doivent, être les orchestrateurs de cet environnement numérique complexe et riche en potentialités, qui va permettre de relier les hommes et les objets dans un environnement en interaction dynamique continue.

Voici le dernier texte publié sur ce jeune site prometteur... 

http://www.entreprises-et-cultures-numeriques.org/

Publié le 13 février 2011 ES&CN

Lorsque l’entreprise devient numérique, sans limite matérielle, que l’on ne distingue plus véritablement de ligne de démarcation entre elle et ses clients, que son identité même est en pleine mutation, que devient sa stratégie d’entreprise ?

A l’origine de l’informatisation des entreprises, en 1970, l’informatique était considérée comme un outil. Lorsqu’à leur tour les systèmes d’information se développent, leur objet premier est de rendre plus efficace l’activité commerciale de l’entreprise. Vingt ans plus tard, l’informatique fait partie intégrante de l’environnement de l’entreprise qui a dû faire évoluer ses modes de travail. Déjà, la question s’est posée de savoir comment gérer cette « entreprise nouvelle » avec ses processus nouveaux, ses pratiques nouvelles.

 Aujourd’hui, ces évolutions sont plus rapides, plus larges. Les contours s’effacent entre les vies personnelles et professionnelles, les technologies elles-mêmes se fondent avec les usages. Des fusions qui génèrent de la confusion !

Où se trouvent les sphères de pouvoir et de connaissance pour l’entreprise dans ce nouvel univers ? Quelle est la taxinomie de la blogosphère (au sens large de communauté virtuelle) ? Selon son secteur d’activité, l’entreprise numérique va devoir combiner la compréhension de plusieurs types de réseaux de pouvoir et de connaissance.

Les flux de données produits par les communautés, clients, partenaires, utilisateurs, obligent à repenser l’équilibre indispensable entre sécurité et liberté. L’influence des communautés porte tant sur l’offre, que sur la réputation, l’image, la valeur de la marque. Les modes d’expression instantanés en ligne, « think out loud », blogs, forums, Facebook, Twitter et toute la galaxie des réseaux, accélèrent le temps.

Les défis s’accumulent pour les dirigeants d’entreprises. Ces phénomènes en profondeur affectent la stratégie de l’entreprise, l’obligent à repenser son modèle d’affaires.

Demain, c’est déjà aujourd’hui !

Si le temps s’accélère, faire évoluer une stratégie d’entreprise c’est un peu comme faire changer de cap un énorme cargo… l’entreprise ne doit-elle pas anticiper au plus vite la mise en place d’une stratégie numérique, ne serait-ce que pour tenir compte de l’effet d’inertie lié à un tel changement de cap ?

 


"Bring your own device" ?

Cette vidéo a été enregistrée lors d'une conférence organisée par CIO sur le poste de travail qui a ouvert les perspectives dans un domaine bien classique où les outils de la mobilité "connectée" ouvre des opportunités considérables. 

 

 LES WEBCASTS
267 vidéos trouvées, affichage des résultats 1 à 6.

Les 6 vidéos suivantes >

CONFERENCE POSTE DE TRAVAIL : Intervention SIA Conseil

Le nouveau poste de travail, arme de productivité massive, 
par Jean-Pierre Corniou, directeur général adjoint de SIA Conseil, ancien président du Cigref et ancien DSI de Renault
35mn 04s

CONFERENCE POSTE DE TRAVAIL : Table ronde  - Les nouveaux outils des postes de travail

Table ronde  - Les nouveaux outils des postes de travail

Animée par Bertrand Lemaire, Chef des informations CIO

Avec la participation de : 
- Olivier Laborde, Responsable Marketing et Innovations chez Natixis 
- Marie-Annick Massart, DSI du groupe Agrica 
- Franck Périllier, Responsable sécurité et qualité du SI de Mondial Assistance France 
- Christian Sénéchal, Délégué SI chez GRDF
35mn 53s

CONFERENCE POSTE DE TRAVAIL : Table ronde - Ce que les utilisateurs attendent des nouveaux terminaux

Table ronde - Ce que les utilisateurs attendent des nouveaux terminaux

Animée par Bertrand Lemaire, Chef des informations CIO

Avec la participation de:
- Emilie Dédès, Responsable pôle projets e&m-commerce à La Redoute 
- Philippe Huddlestone, DSI du CH Douai 
- Didier Lambert, ex-DSI de Essilor, ex-Président duCigref 
- Gurvan Robineau, DSI de Chaumet International
40mn 50s

http://www.cio-online.com/videos/lire-conference-poste-de-travail-intervention-sia-conseil-webcasts-880.html


La lente progression de l'innovation

Même si l'actualité nous donne le sentiment d'un bouleversement permanent des technologies, il faut de temps en temps regarder avec humilité le chemin parcouru en constatant que finalement la pénétration de ces transformations techniques n'est pas aussi rapide que nous ne le pensons... J'écrivais au début des années quatre vingt-dix une rubrique mensuelle dans Challenges sur les technologies de l'information, dont l'objectif était de faire sortir l'informatique de son ghetto technique pour la populariser auprès des cadres,  et j'ai retrouvé en fouillant mon disque dur ce texte qui date de février 1990, plus de vingt ans donc...

LA SAGA DES PORTABLES

Le traditionnel emblème des hommes d'affaires, l'attaché case, fait face à une rude concurrence. L'usurpateur en a l'apparence, la couleur, le poids, mais ce n'est plus un "porte papiers" banal, c'est un ordinateur, un vrai. L'énorme machine déjà sortie des salles climatisées à la fin des années soixante-dix pour trôner, réduite à des dimensions plus raisonnables, sur nos bureaux s'installe maintenant dans notre vie quotidienne, au domicile, dans l'avion, à l'hôtel...  Cette nouvelle étape de l'invasion de l'informatique marque l'aboutissement (provisoire !) de la révolution technologique qui a permis de s'affranchir des contraintes de poids, de la vulnérabilité aux aggressions climatiques, des problèmes d'alimentation électrique.

Qu'il soit portable, portatif ou de poche, le micro-ordinateur mobile est un vrai ordinateur. Aussi puissant que les machines de bureau équivalentes, il est doté d'un clavier de taille acceptable, d'un écran dont les problèmes initiaux de lisibilité sont maintenant résolus et d'une mémoire aux capacités de stockage confortables. De plus en plus complet, il peut se substituer dans nombre de cas à son frére statique.

Ce fruit de la technologie est parfois perçu comme un gadget pour cadre branché. Mais le portable gagne ses galons de vrai pro. Il répond à une des grandes exigences de l'entreprise : traiter l'information le plus près possible de l'événement. Son atout majeur est la disponibilité permanente pour collecter l'information à la source : le représentant qui prend une commande chez le client, l'employé suivant ses stocks à l'aide de son portable muni d'un lecteur de codes à barres, le gendarme consultant au bord de la route le fichier des immatriculations. Pour ces professions, le portable est un formidable outil de productivité collective qui fait circuler l'information efficacement, en supprimant les risques d'erreur dus aux saisies éloignées de l'événement.

 Pour l'homme d'affaires, l'ordinateur portable présente d'autres vertus. Il offre une gamme complète d'outils de travail : agenda, répertoire téléphonique, traitement de textes, tableurs, gestionnaires de fichiers. Il gomme les pertes de temps dues aux déplacements. Il permet de procéder devant le client à la simulation nécessaire pour conclure un contrat ou de rédiger dans l'avion le rapport de visite toujours sacrifié...quand on n'a pas la discipline japonaise. Outil de productivité individuelle, le portable aide efficacement à lutter contre la volatilité des informations en les stockant ou en les partageant le plus vite possible avec ses interlocuteurs grâce à un module de connexion téléphonique .

 

Le portable ne se contente pas de se faire de plus en plus léger (quelques kilos), il veut devenir aussi petit qu'un dossier A4 : c'est l'ordinateur dit de cartable. Leurs performances  sont de plus en plus impressionnantes même en matière de stockage de données grâce à l'utilisation de mémoires amovibles miniaturisées. Ces machines sont plutôt orientées vers les travaux simples et l'expérience montre que c'est suffisant. Leur intérêt déterminant réside dans leur véritable portabilité. On l'apprécie à son juste poids quand on glisse entre deux dossiers un appareil d'un kilo au lieu de porter en bandoulière une machine de cinq ou six kilos pour faire plaisir à son kiné.

 

Encore plus léger et compact, sont apparus sur le marché français des ordinateurs de poche qui empruntent aux calculatrices leur format et leur poids avec les capacités d'un vrai micro. Certes il faut renoncer au confort d'un écran de 24 lignes 80 colonnes au profit de quelques lignes moins lisibles et d'un clavier aux touches réduites... Ce type de machine, peu coûteuse et tout à fait mobile, dont l'Atari Portfolio ou le Psion Organiser sont des représentants célèbres, ouvre des perspectives d'emploi nouvelles surtout en dehors du bureau.

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 Machine séduisante, le micro-ordinateur mobile s'implante avec succès chez les particuliers comme dans les grands comptes. Son marché a cru en 1989 de près de 80 %. Il progresse à pas de géant vers la légéreté, l'autonomie, la performance et même la couleur. Il oblige à reconsidérer les critères d'achat de l'ordinateur des années 1990.