La grande convergence
Les Européens et les technologies de l'information

Le monde magique des télécommunications


Le « 22 à Asnières » est définitivement une référence que les adolescents ne peuvent pas comprendre ! En deux décennies, nous sommes passés, dans la trés grande majorité des pays, d’une ère de pénurie de téléphone, gérée de façon malthusienne pas des monopoles publics coûteux et poussiéreux, assujettissant les usagers captifs à d’intolérables contraintes de service et de tarif au nom du dogme du "service public", à une ère de communication facile, omniprésente et peu coûteuse. Nous sommes sortis du monde unidimensionnel du téléphone vocal fixe, point à point, avec une consommation (sur)facturée à la durée, pour entrer dans un monde multi-usages, multi-canaux, multi-tarifs avec un coût d’usage beaucoup plus abordable, parfois même gratuit. Ce n'est que le début. Plus encore que la révolution de la communication entre personnes, c’est demain la communication entre machines qui apportera une nouvelle gamme de services novateurs. Le téléphone portable sera ainsi le porte-monnaie de chacun, permettant de payer des services en relation directe avec des automates, mais aussi d’ouvrir sa porte d’appartement ou de démarrer sa voiture.

Cette ère d’abondance, nourrie par une technologie extrêmement performante et innovante, ouvre des perspectives nouvelles que nous commençons seulement à embrasser dans leur globalité.

Le XXIe siècle s’affirme incontestablement comme le siècle des télécommunications. Il y a naturellement une fascination compréhensible pour les facilités d’usage qu’apportent ensemble aujourd’hui le téléphone portable et internet. Les services de communication que les réseaux fixes et sans fil supportent sont sans limite, dès maintenant et plus encore dans le futur immédiat : voix, image, données, télévision, musique… Il n’est plus raisonnablement possible, en dehors d’une poignée d’irréductibles grincheux, de se passer dans la vie domestique et surtout professionnelle du recours à ces outils pour la plupart des tâches courantes. Les consommateurs plébiscitent les outils de communication sous toutes leurs formes. La croissance du marché, et de l’usage, sur une période aussi courte, n’a pas de précédent dans l’histoire des techniques ! Est-il nécessaire de rappeler les données chiffrées ? La planète, selon l’Union internationale des télécommunications*, organisme de l’ONU qui siége à Genève, compte plus de 700 millions d’utilisateurs d’internet, dont plus de 100 millions à haut débit. Or internet n'a que dix ans ! Il faut également comptabiliser 1,5 milliards d’abonnés au téléphone mobile.

Ce succès est dû à la rencontre de trois séries de facteurs :
- Une vague puissante d’innovation technologique
C’est le moteur de cette révolution. La numérisation de toutes les informations qui permet de faire circuler sur la même infrastructure avec le même protocole, le réseau IP, des données informatiques classiques en même temps que la voix, le son et l’image, avec des débits suffisants pour supporter des volumes élevés et apporter un confort d’utilisation satisfaisant. La convergence autour du protocole IP permet de regrouper toutes ces technologies dans un environnement unique..
Le passage au haut débit grâce à l’ADSL a révolutionné l’usage d’internet et conduit de nouveaux utilisateurs à exploiter le potentiel de cet outil ! Il suffit de revenir temporairement à une liaison commutée, par le téléphone classique, pour comprendre pourquoi…
La révolution du téléphone mobile est aussi alimenté par une technologie simple d'accès, des coûts trés accessibles, les appareils étant largement subventionnés par les prestataires de services, et des services commodes. Le standard GSM a apporté mondialement au téléphone portable une infrastructure suffisamment robuste et économique pour faire exploser le marché… que les générations technologiques suivantes (G3, G4) continueront à faire évoluer. Wi-Fi et demain Wi-MAX apportent la souplesse d’usage de la mobilité au sein d’espaces privés et publics de plus en plus vastes.

- La fin des monopoles publics et la baisse des coûts
Engagée grâce à une politique mondiale de dérégulation engagée par la Grande-Bretagne dès 1984 et les Etats-Unis avec le démantèlement d’AT&T en 1984 sous le président Reagan puis leTelecommunication Act de 1996, qui a conduit de nouveaux arrivants sur le marché à proposer des solutions techniques et tarifaires innovantes, rapidement imités d’ailleurs par les acteurs historiques soudain réveillés par l’aiguillon de la concurrence. Le marché se recompose autour d’acteurs internationaux, en charge des infrastructures lourdes, et des acteurs locaux qui distribuent cette énergie en proposant des « packages » de services. L’ART (http://www.art-telecom.fr/), crée par la loi du 26 juillet 1996, devenue Autorité de régulation des Communications électroniques et des Postes (ARCEP) par la loi du 21 mai 2005, a joué en France un rôle essentiel pour "favoriser l'exercice au bénéfice des utilisateurs d'une concurrence effective et loyale". Initialement contestée par l'opérateur national, cette ouverture à la concurrence, parfois maladroite, a transformé le paysage des télécommunications et a stimulé France Télécom pour s’adapter et tirer intelligemment profit du nouveau paysage concurrentiel en gérant par l'innovation et la croissance l’inéluctable contraction de sa part de marché.

- La diversification de l’offre
Opérateurs de service, fabricants de matériels et éditeurs de logiciel conjuguent leurs imaginations pour proposer une offre technique et tarifaire très complète et attractive, même si elle demeure encore trop souvent opaque et complexe. Mais, même conscient d’être dupé par certaines offres, alerté par les associations de consommateurs, le consommateur se rue avec délectation sur les innovations, nouveaux produits comme nouveaux services, valorisant car symboles de modernité et d’ouverture même si le caractère ludique ou l’esthétique l’emportent souvent sur l’utilité effective et la facilité d’emploi. Il suffit de voir de très sérieux membres des comités de direction de grandes entreprises comparer avec gourmandise leur dernier téléphone portable : mine is smarter than yours !

Certes, tout n’est pas rose dans le monde des télécommunications. Il est difficile en premier lieu pour les acteurs et opérateurs eux-mêmes qui ont du brutalement engager une profonde transformation de leurs organisations, de leurs méthodes, de leurs effectifs. La crise du début des années 2000 a durement frappé et de nombreux acteurs ont disparu. Si la consolidation du secteur, pourtant intense, est loin d’être achevée, de nouveaux acteurs se présentent toujours avec beaucoup d’ambition.

Si cette transformation est séduisante, elle a une face plus sombre. Ces services protéiformes qui se multiplient soulèvent en effet des problèmes d’ordre individuel mais posent aussi des questions d’éthique collective.
L’usage invasif et quasi-permanent des ces outils, de plus en plus légers, de plus en plus mobiles, y compris dans les trains et même les avions, jusqu’alors havres de paix, soulève de multiples interrogations sur le comportement individuel en société, sur les frontières vie privée/vie professionnelle, sur la discrétion et la confidentialité. Se posent également des questions plus graves sur l’accoutumance et ses conséquences autant comportementales qu’économiques sur les personnes. Le poste « communication » prend une place croissante dans le budget des ménages, souvent les plus fragiles économiquement, mais aussi dans les entreprises, les volumes non maîtrisés compensant la baisse du coût unitaire. La fragilisation du lien social, les risques de santé, incertains mais qu’on ne peut négliger, peuvent avoir un impact fort, là encore sur les populations fragiles, notamment enfants et adolescents.

L’accès anonyme aux informations facilite naturellement la vie des « bad guys » de toutes obédiences. Le terrorisme, les mafias, les escrocs et trafiquants de tout genre ont vite trouvé dans la mobilité et l’anonymat des réseaux un espace virtuel où ils peuvent aisément développer leurs coupables activités. La e-criminalité est une réalité, mais le problème de l’usage des technologies par les déviants n’est pas nouveau et ni les attaques de train, ni le gang des tractions n’ont interrompu l’expansion du transport…Mais la e-criminalité justifie le renforcement du contrôle policier sur toutes les activités, lecture de courriels, traçabilité de toutes les transactions et déplacements, ranimant le syndrome Big Brother associé aux technologies de l’information, comme on le voit aux Etats-Unis depuis le 11 septembre avec le Patriot Act du 26 octobre 2001.

Aussi, la protection des personnes, des biens, mais aussi de l’image - marque, réputation - représente une dimension à prendre en compte avec sérieux et précision dans le pilotage de l’expansion des outils de communication d’entreprise, C’est aussi un enjeu clair des politiques publiques au niveau international. La gestion de ces risques passe d’ailleurs par la prévention et l’éducation au moins autant que par de coûteuses mesures techniques, dont il faut éviter une inutile escalade.

Ces risques ne doivent pas être sous-estimés mais ne doivent pas justifier l’inaction. Aucun responsable technologique ne peut négliger les contraintes et limitations qui touchent l’intégrité physique et mentale des personnes comme la qualité de la vie sociale. Mais l’extraordinaire explosion des échanges autorisée par la multiplication des outils de communication en réseau est génératrice de valeur. Selon Robert Metcalfe, la valeur d’un réseau varie avec le carré du nombre de personnes connectées. Il y a déjà en Chine plus d’abonnés au téléphone portable ( 310 millions) que de citoyens des Etats-Unis. Le monde de la connaissance ne peut que s’enrichir par la multiplication des échanges… Ceci mérite que la communauté mondiale gère ce potentiel avec discernement !

* http://www.itu.int/itunews/

Commentaires

ahmed-gouzi

Monsieur, les Télécommunications ont marqué de leurs empreintes le Millénaire qui s'achève par un siècle et demi de développement. Le télégraphe a été mis à la disposition du citoyen vers 1850.
Ce secteur connaît de nos jours un dynamisme technologique et commercial sans précédent. En
effet, le XX ème siècle s'achève sur une véritable explosion des moyens de communications et
de traitement de l'information.
Le télégraphe, le téléphone, la radio, la télévision, les fibres optiques les communications par
satellites et les réseaux intégrés ont vu leurs technologies converger pour former les premiers
échantillons de la future infrastructure mondiale de l'information.
Trois grandes ruptures ont révolutionné les télécommunications pendant le XX ème siècle :
- la découverte de l'effet transitor et l'essor des circuits intégrés;
- l'invention de la fibre optique et la mise au point des lasers solides;
- l'explosion de la micro-informatique.
Ce bref regard sur un passé récent inciterait à ne pas tenter d'imaginer ce que peut nous
préserver le futur. Quel savant, quel futurologue, il y a cent ans pouvait deviner les
télécommunications d'aujourd'hui et les sociétés qu'elles ont à modeler?
Si l'on veut risquer une prospective nous pouvons dire que les prochaines ruptures viendront
davantage des logiciels et des algorithmes afférents que des équipements. Le développement des
télécommunications pour le XXIème siècle serait probablement axé sur le développement des
services et pour les secteurs soumis aux poussées des hautes technologies, ne sous-estimons pas
la sagesse de l'utilisateur. Le comportement du consommateur sera déterminant dans le choix
des technologies.
La réussite de cette technologie et sa popularité réside dans plusieurs facteurs dont les plus
importants sont :
- la facilité d'utilisation;
- la baisse continue des tarifs
- l'intégration des différentes techniques.
Les femmes de la Méditerranée face à un nouveau concept :
la société de l'INFORMATION
Les bienfaits des technologies de télécommunications sont nombreux, ils permettent
d'améliorer de la vie, d'accéder à l'information, de partager les connaissances et de
communiquer en s'affranchissant des frontières.
Malheuresement, ces bienfaits, bien souvent n'atteignent pas les couches de population démunis
de pouvoir et de privilèges. Souvent les femmes sont systématiquement et constamment exlues.
En effet limitées dans leur mobilité, soumises à une double charge de travail et handicapées par
un niveau d'éducation traditionnellement peu élevé, les femmes ne sont pas les premières à
accéder aux nouvelles technologies, à les utiliser et à les expérimenter.
Elles ne sont pas non plus les premières concernées par les riches promesses qui les
accompagnent sur le triple plan de l'emploi, de l'acquisition des connaissances et des loisirs.
La révolution des télécommunications à induit un autre mode de travail, d'éducation et de santé.
En somme une autre société appelée société de l'information. Elle en a fait de la terre un village
planétaire.

Espérons que la technologie continuera d'évoluer dans le sens de l'élimination des dernières
barrières à l'accès universel à tout moment et en tout lieu à l'ensemble des voies de
communication et d'information pour le bien de tous.
Malheuresement nous n'en sommes pas encore là car force est de constater que cette révolution
à profité surtout aux pays industrialisés pour lesquels l'objectif de service universel est devenu
une réalité, alors que hormis les progrès parfois spectaculaires accomplis dans certains pays en
développement, dans leur grande majorité ceux qui ne profitent encore que très partiellement
des technologies disponibles.
Dans plusieurs de pays en développement, l'expansion des télécommunications touche les villes
bien avant les campagnes et, alors que les infrastructures sont plus développés dans les zones
métropolitaines, la grande majorité de la population vit toujours en milieu rural. Les femmes
peuvent difficilement quitter pour les villes des campagnes où les infrastructures, étant
relativement peu développées, limitent leur accès aux communications modernes.
Autre obstacle, le coût: celui d'obstention d'une ligne téléphonique dépasse dans certains pays le
revenu national par habitant, les ordinateurs ainsi que l'accès à Internet sont également trés
coûteux. Par ailleurs, les femmes sont en général plus pauvres que les hommes à l'heure actuelle
on estime pourtant qu'elles représentent plus de 60% du miliard d'êtres humains pauvres que
compte la planète et que 70% d'entre elles connaissent la pauvreté absolue.
Les moyens financiers des femmes sont inférieurs à ceux des hommes; ce qui freine leur
progression et provoque une certaine discrimination. Pour que les femmes puissent béneficier
des services de télécommunication, il faut que ces derniers soient financièrement beaucoup plus abordables.
Cette accessibilité offrira aux femmes, ainsi qu'aux hommes d'ailleurs, de nouvelles possibilités
d'exercer leurs talents, aussi bien dans la sphère sociale que dans la sphère économique, grâce à
l'information sous toutes ses formes, qu'il s'agisse de données.
économiques sur la situation des marchés (particulièrement celui de l'emploi), de téléenseignement
ou encore de télémédecine.
Il faut donc trouver le moyen d'assurer la progression continue de la technologie des
télécommunications dans le bassin méditerranéen tout en tenant compte de façon plus efficace
des besoins de la moyenne partie de la population. Et s'agissant de technologie des télécommunications nous avons tout intérêt, aussi bien au niveau des évaluations que des
concepts ou encore des applications, à ne pas ignorer la dimension "femmes". Cette composante
ne doit pas être considérée comme utilisateur de ces technologies uniquement mais comme acteur participant au développement des télécommunications, sachant que ce développement
pour le siècle prochain concernera les services et les logiciels y afférants plutôt que le materiel.

Le monde qui nous entoure est pris dans un mouvement dont la rapidité s'accélère d'un laps de
temps à l'autre, et la Tunisie bouge à une cadence non moins accélérée parce que les progrès,
qu'elle enregistre dans tous les domaines et à tous les niveaux, se nourit de sa propre dynamique
et les réalisations se succèdent à un rythme qui ne manque pas de déconcerter les observateurs.
Le développement des infrastructures de communication et de l'information, a été ressenti, chez
nous les Tunisiens, au plus haut niveau politique, comme une nécessité de l'heure tout à fait
incontournable. La conviction est forte, en tout cas, qu'il s'agit là d'une arme tout à fait
stratégique pour doter le pays des attribus de la performance.
C'est ainsi que la croissance du secteur des communications à connu depuis le changement une
évolution importante et constante: 10% au cours du 7ème plan (1987 - 1991), 15% au cours de
8ème plan (1992- 1996) et 17% prévue pour le 9ème plan qui a démarré en 1997.
Investissement important: 1500 millions de dinars (presque autant en dollar) pour le 9ème plan,
contre 860MD pour le 8ème plan et 400MD pour le 7ème plan.
La stratégie de développement du secteur s'articule autour de trois axes principaux:

- Le développement et la modernisation des infrastructures;
- La mise en place d'une plate-forme organisationnelle et réglementaire adéquate.
- Le développement de la formation, le sous- traitance et la maîtrise de la technologie.
Télécommunications
Le parc d'abonnés est passé de 220 mille abonnés en 1987, avec un taux de pénétration de 3% à
plus de 734 milles actuellement, soit un taux de pénétration de 8,2%.
L'objectif est d'atteindre 1400.000 abonnés au téléphone fixe en 2001, ce qui représenterait un
taux de pénétration de 14%, ou encore une ligne pour chaque foyer dans les zônes urbaines.
La numérisation du réseau est passé de 10% en 1987 à 99% actuellement pour atteindre 100%
avant la fin du 9ème plan (2001).
Le nombre des lignes du réseau mobile analogique est passé de 200 en 1987 à 8.000 en 1998.
La capacité du réseau quant à elle a atteint, après une récente extension, 20.000 lignes.
Le réseau GSM a été ouvert à l'exploitation le 20 Mars 1998 et mis en place avec le concours de
compétences Tunisiennes, avec une capacité initiale de 30.000 lignes qui sera portéé à 50.000
lignes avant la fin de l'année 1998, pour atteindre les 200.000 lignes avant la fin du 9ème plan.
Il compte actuellement plus de 27.000 abonnés et l'affluence de la demande à dépassé
sensiblement les prévisions.
Dans le cadre d'une approche globale, visant à permettre l'accès de plus grand nombre aux
moyens modernes de communication grâce à plusieurs réductions tarifaires, les abonnés au
réseau téléphonique bénéficient des tarifs fortement compétitifs par rapport aux tarifs pratiqués
par d'autres opérateurs à l'échelle de la Méditerranée (20 heures de communications locale à 12
dinars seulement).
De 100 abonnés à Internet seulement au début de 1997 à plus que 10.000 abonnés
actuellement
Un vaste programme d'action a démarré fin 1997 visant la généralisation progressive de la
connexion au réseau Internet de l'ensemble des institutions universitaires et de recherche, des
lycées et des écoles préparatoires: c'est un programme en cours de réalisation et avant la fin du 9ème plan, toutes les institutions seront branchées sur Internet. La connexion des écoles
primaires est prévue pour le 10ème plan.
La tarification des communications sur Internet est passée de 70 à 30 millimes / min dans les
périodes de tarifs réduit, c'est à dire, de 8H00 le soir à 7H00 le matin.
La création de Cyberespaces publics (Publinet) est prevu au profit des jeunes promoteurs parmi
les diplômés du supérieur pour une grande pénétration de services de l'Internet dans toutes les
régions du pays.
La création d'une "pépinière de projets" au sein du parc technologique des communications, est
en cours de réalisation, afin de permettre aux jeunes compétences nationales qui comptent
investir dans le domaine de la technologie liés à leurs projets, en expliotant les facilités et les
moyens de recherches disponibles au parc technologique des communications, de mieux
maîtriser les differents aspects techniques liés à leurs projets, en exploitant les facilités et les moyens de recherche disponibles au parc technologique.
La Tunisie attache un grand intérêt à la participation aux grands projets mondiaux des télécommunication et en partie prenante dans les communications et groupes d'études relatifs à ces projets.
La participation de la femme tunisienne dans le développement de ce secteur a été remarquée et
remarquable.
A l'instar des autres secteurs de développement, la femme en Tunisie ne s'est pas contentée de
son rôle d'utilisatrice mais a participé activement à touts les projets de télécommunication en
tant qu'ingénieur sur chantier, technicien supérieur sur chantier ou en tant qu'opératrice dans les salles opérationnelles.

Cette participation est d'autant plus motivée qu'elle est considérée du point de vue professionnel
d'égal à égal avec son collègue l'homme, et seules les compétences professionnelles peuvent
faire la différence.

Le développement extrêmement rapide que connaît aujourd'hui le secteur des
télécommunications rend difficile toute prévision sur le paysage des télécommunications et son
futur dans quelques années. Ce pendant tout le monde est d'accord pour certifier que le siècle
prochain sera bien celui des télécommunications.
La révolution au niveau des technologies ne viendra des infrastructures mais sera dans le
développement des services. Ceci représente à mon sens une opportunité pour la femme de la
méditerranéen pour réconforter son rôle d'utilisatrice et le dépasser pour atteindre le rôle
d'actrice dans le développement de ce sécteur dans le bassin Méditeranéen qui représente de tout
les temps le moyen de communication entre nos pays.

nicaise

moi je suis un jeune eleve etudiant en telecom j'aimerai fait parti d'une entreprise afin de pouvoir travailler avec vous

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